
💧 La Détoxination DSTH : une méthode naturelle de nettoyage et de revitalisation de l’organisme
La détoxination est devenue une thématique incontournable dans les domaines de la santé naturelle et du bien-être. Elle fait référence à l’ensemble des pratiques visant à aider l’organisme à éliminer ses toxines, qu’elles soient d’origines internes ou externes, afin de favoriser un fonctionnement optimal du corps. La méthode DSTH — Détoxin-homéopathique — s’inscrit dans une approche holistique et personnalisée.
Cet article explore son origine, son fonctionnement, ses bienfaits,
et les profils qui peuvent en bénéficier.
⭐ Pour mieux comprendre le rôle de la DSTH
La théorie de la poubelle par le docteur Jean Marchandise est une métaphore qui compare le corps à une poubelle pour expliquer la surcharge toxinique d’un organisme.
Imaginez donc une poubelle remplie jusqu’à ras bord au point que les ordures dépassent un peu, que le couvercle ferme mal.
Ces déchets ne sont que les emballages des produits de consommations quotidien et pourtant, ils présentent encore des traces de ce qu’ils contenaient à l’origine, ce que donc, nous avons absorbé. Aussi, ces ordures sont disposées dans la poubelle dans l’ordre dans lequel nous les y avons jetées.
Maintenant, la question est donc :
comment nettoyer cette poubelle sans la casser ?

Pour obtenir des résultats satisfaisants sans que la personne suivie ne souffre d’aggravations, il faut être patient, prendre le temps de retirer petit à petit les couches de détritus. Pendant cette période de traitement qui peut parfois être longue, le docteur Marchandise affirme qu’il est possible d’additionner des thérapies annexes capables de soigner.
🌿 Origine et fondements de la méthode DSTH
Il est nécessaire de faire une distinction pour comprendre le fonctionnement de la détoxination.
L’allopathie est une forme de médecine qui repose sur la loi des contraires : elle traite une maladie en utilisant des substances ou des méthodes qui produisent des effets opposés aux symptômes. Par exemple, on donne un médicament qui fait baisser la fièvre pour soigner une forte température. C’est la médecine conventionnelle la plus répandue aujourd’hui.
A l’inverse, il y a l’homéopathie qui se base, elle, sur la loi des semblables. Elle consiste à soigner un symptôme en administrant une substance qui, à dose élevée, provoquerait ce même symptôme chez une personne saine. Cette approche vise à stimuler les capacités naturelles de guérison du corps.
Paraclese (XVIème) était un médecin suisse qui croyait qu’il fallait avoir confiance en la faculté naturelle du corps à guérir spontanément. Il a été l’un des premiers à considérer qu’une substance toxique qui provoque une maladie pouvait, en petites doses, soigner cette maladie.
Plus tard, Samuel Hahnemann (médecin et chimiste du XVIIIème), après avoir mené des expériences sur lui-même et de nombreux malades, a établi qu’un remède était d’autant plus efficace que la concordance avec la maladie est grande. Il appelle ce phénomène « similia simibilus curentur » qui signifie « les semblables soignent les semblables », définissant alors la règle fondamentale de l’homéopathie, du grec homéo, semblable, et pathos, souffrance.
Hahnemann est depuis connu comme le fondateur de l’homéopathie pour ses travaux, mais également pour l’invention du procédé de dilution des remèdes afin d’accroître leur efficacité : secouer le dit remède vigoureusement, ce qui permet à la substance de dégager son énergie.
Il appela ce procédé simple « dynamisation ».
Suite à ses expériences et observations, Hahnemann a énoncé 3 lois :
1. La loi naturelle et universelle de similitude dit qu’une substance toxique, une fois diluée et dynamisée, est capable de guérir les signes cliniques qu’il est apte de créer chez un autre sujet soi-disant sain.
2. La loi de détoxination affirme qu’une substance, susceptible de provoquer chez des sujets une série de symptômes est aussi capable, cliniquement parlant, une fois diluée et dynamisée, de guérir ou d’améliorer ces mêmes sujets.
3. La loi de Hering énonce que la guérison se fait selon quatre principes :
- de l’intérieur vers l’extérieur (les organes internes guérissent avant la peau),
- de haut en bas (les symptômes disparaissent de la tête vers les pieds),
- dans l’ordre inverse de leur apparition (les symptômes les plus récents partent en premier),
- de l’organe le plus vital au moins vital.
Vous l’aurez compris, la DSTH est un prolongement de l’homéopathie. Cette technique spécifique est mise au point par le Docteur Jean Marchandise (kinésithérapeute et ostéopathe français). La véritable révolution consiste en la découverte de la capacité de notre corps à choisir, grâce à tests cutanés et crâniens, les remèdes homéopathiques qui lui font du bien.
« Le présent n’est que l’épaisseur du passé. »
Prenons pour exemple le carnet de santé d’un enfant de 4-5 ans. A cet âge, l’enfant a déjà vécu au moins 5 à 6 vaccinations, et cela ne concerne pas ce qui a pu l’atteindre quand il était dans le ventre de sa mère (cigarette, anesthésie, péridurale, etc). Donc, son présent n’est que le résultat de son passé, si court soit-il.
Cette approche permet d’identifier les traces laissées par les toxines dans l’organisme, qu’elles soient récentes ou ancrées depuis la petite enfance, voire la vie fœtale.
Jean Marchandise a fortement contribué à la diffusion et à l’évolution de la méthode DSTH dans les années 2000. Son influence dans cette pratique est majeure, car il a participé à sa structuration en s’appuyant sur son expérience clinique, notamment autour de la mémoire du corps, des schémas posturaux et émotionnels hérités ou acquis après des traumatismes.
Il a intégré à la DSTH une vision globale du corps et de l’esprit, où le travail corporel, émotionnel et parfois transgénérationnel se combinent pour aider à libérer les blocages profonds.
Sa contribution a permis de donner à la méthode une base théorique solide, tout en gardant une approche pragmatique, orientée sur les résultats thérapeutiques.
Face à une société exposée à une surcharge toxique quotidienne — alimentation transformée, perturbateurs endocriniens, stress chronique, pollution, virus, anesthésies, bactéries — la méthode DSTH s'impose comme une approche douce et globale pour aider le corps à retrouver son équilibre.
Ce dernier, lorsqu’il fonctionne de manière optimale, sait éliminer les toxines pour préserver cet équilibre. Cependant, certaines informations liées aux substances évoquées plus tôt peuvent persister et perturber le bon fonctionnement de l’organisme, comme une empreinte résiduelle à l’origine de divers déséquilibres et symptômes (vous vous souvenez le théorie de la poubelle ? Ces empreintes résiduelles sont les substances restantes dans les emballages jetés).
🌿 La théorie des barrières
La théorie des barrières par le Docteur D. Senn dit que les obstacles, les traumatismes passés bloquent parfois l’action thérapeutique et le retour à la bonne santé. Ces blocages laissent des traces dans l’organisme, empêchant tout processus de guérison. La mémoire de ces barrières est intégrée dans le système limbique (zone du cerveau) et dans la mémoire cellulaire.
Il faut donc faire sauter les barrières pour aller mieux au lieu de sauter par dessus, comme le fait la médecine allopathique.
Dans les différents aspects de la mémoire, on retrouve la mémoire de la maladie, c’est-à-dire le souvenir inscrit dans nos chromosomes qui nous permet, ou pas, de faire un processus maladif. On peut alors dire sans se tromper que l’homéopathie est la médecine de l’amnésie : faire oublier les schémas de pathologie à notre corps.
Nous pouvons alors conclure que la thérapie homéopathique rétablit l’équilibre énergétique au moyen d’un processus de guérison naturelle.
Quelle que soit la détoxination, l’objectif est de tenter de désactiver la mémorisation des phénomènes intoxiquant, pour faire sauter les barrières et permettre au corps de reprendre le processus d’auto-guérison du sujet.
Cela en se basant sur la faculté naturelle du corps à guérir.
🌿 Le syndrome de désadaptation
Depuis 1936, les effets du stress sur le corps ont été massivement étudiés. La réaction d’un individu face à ce stress s’accompagne d’une sécrétion de dizaines d’hormones et l’inhibition de plusieurs autres.
Le stress quotidien et en trop grande quantité nuit à la santé des individus, notant également que chacun ne réagit pas de la même manière face à celui-ci.
Pourquoi aborder le sujet du stress ici ?
Simplement parce que Hans Seyle, médecin dans les années 30, a étudié l’action d’un composant sur des rats. Il a observé que les rats auxquels ils n’injectaient que de l’eau saline avaient quand même des réactions telles qu’une déficience immunitaire. Il a établi que cela était sûrement une réaction physiologique aux événements désagréables, donc la piqûre. En exposant les rats à d’autres agressions (bruits, chaleur, froid), il a remarqué que les troubles réapparaissaient.
Conclusion : les rats stressés développaient des symptômes ou des troubles.
C’est de là qu’est apparue la notion de stress physiologique.
Ici, le stress, aussi appelé désadaptation, peut se décliner en trois syndromes, par exemple :
- Les hypoglycémies : le glucose est l’élément central de la régulation du stress. Les symptômes — frissons, maux de tête, sueur, tremblements, etc — peuvent se résorber avec l’absorption de sucre blanc. Il est important de surveiller médicalement ces symptômes (bilan sanguin).
- La migraine peut se déclarer suite à une intoxication chez un individu ayant des aptitudes génétiques le rendant plus sensible à certaines attaques toxiniques.
- La spasmophilie, aussi appelée hyperventilation, est un syndrome qui regroupe plusieurs symptômes liés à l’anxiété ou à la dépression, chez des personnes particulièrement sensibles sur les plans physique ou émotionnel.
👌🏻 Comment se prépare la DSTH ?
Une séance de DSTH commence par un bilan de vitalité, afin de déterminer les besoins spécifiques de la personne.
En somme, vous remplissiez un questionnaire à case en cochant ce qui vous concerne.
Par exemple, les maladies infantiles, des détails sur votre alimentation, les maladies que vous avez déjà eues, etc.
La détoxination s’adresse à un public précis : adultes stressés, sportifs, personnes en transition (ménopause, arrêt de tabac, etc) ou avec des problématiques allergiques…
Une fois votre rendez-vous arrivé, vous vous rendez en cabinet auprès de votre praticien·ne. Là, vous effectuez une relecture complète du questionnaire avec lui·elle.
Il est nécessaire de rappeler que le consultant n’ingère rien.
La séance se déroule avec des fioles (associées aux besoins du patient en fonction du questionnaire) qui sont testées grâce à un test physique au niveau de l’occiput (partie postérieure et inférieure de la tête).
La fiole de detox se porte, suite à la séance, au niveau du thymus. Cette zone spécifique joue un rôle essentiel dans la régulation du système immunitaire grâce à une glande située sous le sternum.
La durée de la détox varie en fonction des personnes.

👍🏻 Les bienfaits observés
Les retours d’expériences font état de nombreux bienfaits :
-
réduction de la fatigue chronique,
-
amélioration du transit et du confort digestif,
-
meilleur sommeil,
-
peau plus nette,
-
sensation de légèreté et de clarté mentale.
Chez certains patients, une amélioration des douleurs inflammatoires, des troubles hormonaux ou des déséquilibres émotionnels ont également été observé.
Les avantages d’une telle méthode ne sont pas moindres. En effet, il s’agit ni plus ni moins de maintenir et préserver sa santé, de récupérer en vitalité et d’améliorer sa qualité de sommeil.
La détoxination est d’autant plus efficace si le patient stimule son organisme en adoptant certaines pratiques comme une alimentation saine, riche en fruits et légumes, une activité physique régulière, ou une bonne hydratation.
✋🏻 Limites et précautions
La méthode DSTH ne se substitue en aucun cas à un suivi médical.
Elle est contre-indiquée chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale, d’hépatite grave, ou de certaines pathologies chroniques sans avis médical. Un bilan préalable est recommandé.
💪🏻 Comparaison avec d’autres méthodes de détox
Contrairement à des approches plus extrêmes comme le jeûne sec ou les mono-diètes, la méthode DSTH se distingue par sa progressivité et son adaptabilité.
Elle respecte le rythme du corps, sans provoquer de crise d’élimination intense, et peut être combinée avec d’autres thérapies naturelles.
💗 Conclusion
La détoxination DSTH propose donc une approche innovante et douce de nettoyage corporel, alliant techniques naturelles et écoute du corps. Grâce à sa structure en 4 temps, elle offre un accompagnement complet vers un mieux-être physique et émotionnel durable.
Elle représente une réponse pertinente aux défis de notre mode de vie moderne, à condition d’être encadrée et individualisée.
Si vous êtes intéressé⸱e par une séance, vous pouvez prendre rendez-vous dès maintenant en cliquant ici.
Sources :
https://www.expat-pro.com/blog/41/la-detoxination-un-pilier-de-notre-sante-vitale
Article rédigé par Mélanie Péant






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